MESSAGES : 37 Tayley A. Foster |
Sujet: Tayley A. Foster • “Do you wanna…” Jeu 29 Mai - 21:17 | |
| Me décrire ? Bien. Alors, tout d'abord, je ne suis pas originaire de Brisbane, en fait j'y arrive à peine, mais je vit en Australie depuis une quinzaine d'années. En effet mon père est anglais pur souche, et jusqu'à mes 4 ans j'ai vécu à Sheffield, au nord de l'Angleterre. Et puis... Ma mère à décidé qu'on retournait dans sa ville natale, à savoir Brendale, une banlieue du queensland. Et je me suis retrouvée à l'opposé de mon monde. Nouvel hémisphère, nouveau pays, nouvel univers, mais j'étais suffisamment jeune pour m'adapter rapidement. J'étais même trop jeune pour me rappeler de ma vie britannique, et le fait que mon père soit toujours en train de travailler aux quatre coins du pays ne m'a jamais permis d'avoir des souvenirs très précis de cette époque. Je n'avais jamais vraiment quitté ma banlieue avant de déménager à Brisbane pour mes études, tout comme je n'avais jamais quitté ma famille. Les seuls voyage que j'ai fait étaient avec ma mère, à Noël, où l'on retournait à Sheffield un an sur deux. C'est tout. J'ai trop de mal à supporter les aéroports, ou pire, les avions, pour tenter plus. Non, je préfère de loin rester chez moi. Et depuis que j'habite un appartement en plein cœur de la mégalopole qu'est Brisbane, c'est ce que je fais la plupart du temps. En effet je trouve les -rues... Angoissantes, beaucoup trop pleines. Et surtout tout le monde est pressé, courant presque, le nez ou l'oreille collé au téléphone, un café, un journal, un gâteau dans les mains, un skate sous les pieds ou un vélo, les gens qui font leur footing, ceux qui sortent de leurs bureaux faire une pause, ceux qui vont prendre un avion, rentrent chez eux, vont manger, promènent leur chien, font un tour, visitent... Et caetera. Une masse de gens pressés qui se déverse en un flot continuel dans les rues de la ville. Ils appellent ça l'urbanisation j'appelle ça l'enfer. Je suis heureuse d'avoir mon permis, ma voiture, et un accès direct au parking de l'immeuble depuis celui-ci, ça me permet de faire le chemin jusqu'à mon école sans avoir à être en contact avec tout ces gens. J'ai quand même le droit à l'affrontement quotidien avec les bains de foule, pour mon plus grand malheur. Même si j'ai la chance d'être dans une section des beaux arts qui n'admets que très peu d'élèves par cours, à savoir à peine une dizaine, l'établissement accueille bien d'autres disciplines, et les couloirs sont souvent bondés. Et le chemin du parking jusqu'aux ateliers et autres salles m'oblige à prendre des précautions. Première chose : TOUJOURS avoir mon iPod et des écouteurs en parfait état sur moi. Deuxième chose : avoir mon chargeur en permanence, on ne sait jamais, ça se décharge vite ces choses là. Avec ça, je peux affronter une bonne partie des foules du quotidien. Ce qu'il me faudrait pour vraiment pouvoir me sentir à l'aise, c'est quelqu'un avec qui aller. Mais malheureusement, je ne connais encore personne. 'Je viens d'arriver.' C'est mon excuse. Sauf que ça fait un an que je suis là. Les gens de mon groupe de dessins sont les seuls que je côtoie et je ne connais pas les noms de la plupart d'entre eux. Surtout parce qu'ils se connaissait avant d'arriver et que je n'ai pas osé m'approcher en voyant la petite bande. Un groupe qui rigole en travaillant et une petite seule dans son coin qui dessine tranquillement sans rien demander à personne. En même temps ils sont pas méchants, je leur ait laissé leur espace, ils m'ont laissé le mien point final. Je ne m'en plains pas. Comme je ne fréquente que mon école en dehors de mon appartement mon meilleur ami se trouve être mon PC. Ou ma télé quand des heures de procrastination sur internet finissent par me lasser. Je ne reçoit que rarement des visites, les amis que j'avais de Brendale sont des gens avec qui je ne reprendrait sûrement plus jamais contact et ça ne gênera ni l'un, ni l'autre. Les connaissances de collège ou lycée quoi. Ceux à qui on dit bonjour quand on les croise. Non, quand je reçoit quelqu'un chez moi c'est l'un de mes parents. Ma mère quand elle se sent seule, mon père quand il est de passage dans le Queensland, en général lorsqu'il quitte ou rejoint l'aéroport. Donc en résumé je suis un étudiante de dix-neuf ans (ou presque) qui habite en plein coeur d'une mégalopole de la côte est de l'Australie nommée Brisbane, j'aime dessiner, ce qui est en fait ma passion et aussi mon projet d'avenir, je ne voyage pas, et mes fréquentations se résument à ma mère et occasionnellement mon père. Je pense que c'est une bonne façon de me décrire. |
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Dernière édition par Tayley A. Foster le Sam 31 Mai - 10:53, édité 4 fois |
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Sujet: Re: Tayley A. Foster • “Do you wanna…” Dim 8 Juin - 21:00 | |
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