NOM : ecclestone, le nom de son père.
PRENOM(S) : jessalyn danaé, ce second prénom étant celui de son arrière grand-mère.
ÂGE : vingt et un ans.
DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 19 janvier 1993 à canberra, australie.
MÉTIER : étudiante en psychologie.
PEUR : elle a maladivement peur de se faire mal.
AVATAR : emma watson.
GROUPE : disease.

« Dit, pourquoi tu ne sais pas faire du vélo ? »

Une question simple pour un enfant d’environ dix ans. Une simple question qui peut ramener tant de chose dans l’esprit de Jessalyn. Parce qu'elle pourrait tomber. Et saigner.

Pour commencer, partons de la base de toutes ses peurs. De tous ses problèmes. Des choses qui compliquent sa vie. Jessalyn est hémophile, maladie qui consiste en un déficit des facteurs de la coagulation de son sang. Pour résumé de manière courtes, elle ne saigne pas plus, ou plus vite que le commun des mortels, mais peuvent être plus fréquents et avoir de grave conséquence, surtout si ils sont internes (donc sous la peau, et invisible). Et la jeune fille partage sa vie avec cette maladie rare depuis qu’elle est née. Depuis sa plus tendre enfance, elle jongle entre les traitements, assez lourds parfois, et les nombreuses piqûres, surtout si elle se cogne ou se fait mal. Ce qui fait qu’elle a développé cette peur, cette infâme peur de tomber, de s’érafler, de se taper le coude contre sa table.
Elle a vécu toute son enfance à Sydney, la plus grande ville de l’île, mais à cause de l’incessante cohue de cette métropole, et donc, du plus grand risque pour elle de se faire mal. Tout est réglé autour de sa peur et de sa maladie. Sa mère. Son père. Ses deux frères. Le foyer. Tout.

Elle a donc déménagé à Brisbane, ville bien plus tranquille, mais tout de même animée, pour ne pas s’enterrer vivante. Elle fut, tout le long de sa scolarité, une de ces filles brillantes, sans soucis, sans petits-copains, ou presque, et sans vie sociale. Toujours tiraillée par sa peur.
Aujourd’hui, elle est étudiante en psychologie, et excelle toujours. Mais cependant, elle ne sors jamais. Ou presque. Et évite le contact humain le plus possible, parce que peu de personnes comprennent la gravité de sa maladie.