I. step one. light a candle.

Jill était ce que l'on pouvait qualifié une ado des plus normales. Elle trainait simplement avec ses amies, avec qui elle s'entendait très bien, elle avait un petit ami dont elle était réellement amoureuse et elle s'occupait comme n'importe quelle adolescente de quinze ans. En sortant avec ses amies, et tout ce qui s'en suivait.
Pourtant, Jill et toute sa bande avait une occupation un peu étrange, une occupation qui pouvait en effrayer plus d'un. Effectivement, tout les vendredi soir, elle se retrouvait avec ses amis pour un rendez-vous avec leur très cher ami, qui soit disant se prénommait Damian. Des séances de ce genre, beaucoup était contre, et les parents ou l'entourage des cinq jeunes filles apprenaient ce qu'elle s'amusait à faire, on les interdirait de trainer de nouveau ensemble. Elles s'enfermaient dans le grenier de chez Jill, et ensemble, elles discutaient avec leur amis, un amis venu de loin, très loin.
Le délire des jeunes filles, c'est de savoir ce qui se passe après la mort, enfin, disons de savoir si la vie après la mort existe vraiment. Croyante, superstitieuse, ou simplement curieuse, tout avaient une motivation qui leur donnait envie d'en savoir plus. Jill était la superstitieuse, la plus de toute d'ailleurs.
Un soir, une invité surprise s'invitait, la cousine de Jill, Raven. Cette jeune femme ne croyait pas du tout à ce genre de chose, et ne faisait que faire des commentaires déplacés, à tel point que la séance de spiritisme du prendre fin prématurément, et sans les précautions qu'il fallait, se coupant subitement.

II. sept two. pray.

Jill, superstitieuse jusqu'au bout des ongles, ne pouvait plus entrer dans son grenier. Son chien passait devant, et il se mettait à aboyer, et dés qu'elle y mettait un pied, elle se sentait oppressé, presque toujours, comme si quelque chose cherchait à entrer en elle, comme si on cherchait à s'emparer de son corps. Il faisait toujours particulièrement froid, alors qu'il y avait aucun courant d'airs. Jill en était persuadé, il y avait un esprit dans cette pièce, un esprit des plus malsain.
Puis un soir, Clara, sa meilleure amie vint dormir chez elle, et soirée film d'horreur à volonté. Le colline à des yeux, massacre à la tronçonneuse, tout en passant par les screams, elles se faisaient les grands classique qui pouvaient paraître démodés aujourd'hui, et pourtant, il y avait ce film, qui était disponible en téléchargement sur internet. Il fallut que quelques minutes pour que la barre atteigne 100%, et enfin, elles commencèrent à regarder ce film. L'exorciste. Celui qui changeait la vie de la brunette. Un esprit qui avait tendance à revenir sans arrêt, une petite qui se faisait posséder, et tout ces petits détails qui traumatisaient la brune. Après une nuit à paniquer en silence, elle attendit le départ de sa meilleure amie et enfin elle fit des recherches sur internet. Puis trois jours plus tard, la séance de spiritisme hebdomadaire avait lieu.

III. sept three. spirits, are you here?

Ce soir là, Jill posait la question qui allait changer sa vie, vraiment. Elle demandait un nom, un vrai nom. Pas un simple Damian qui ressemblait plus à un prénom sorti de nul part, un véritable nom. Et sur la table de Ouija, les lettres s'enchaînaient pour donner un nom et un prénom. Louis Ciffer. La brune se senti rassuré, mais ça, ce fut que jusqu'à ce que la jeune femme comprenne qu'en réalité, c'était une manière d'écrire un célèbre nom, connu et craint de tous. Lucifer. Depuis, Jill coupait les ponts avec ses amies et ne voulu plus entrer en contact avec elle. Puis, par chance, son père, militaire, fut muté en Australie, à Brisbane. Poussant alors la famille Warner à quitter la ville de New York, Jill se senti rassurée, prête à débuter une nouvelle vie.

IV. sept four. shiver.

Rapidement, la vie de Jill reprit son cours, sans pour autant quitter cette folie superstitieuse. Elle craignait les vendredis 13, et le chiffre 13 en général, et elle était terrifié par tout ce qui pouvait avoir un lien, de prés ou de loin à l'enfer, où à ces choses superstitieuses ridicules. Pourtant, elle vivait sa vie comme elle le faisait avant l'entrer des séances de spiritisme dans sa vie. Puis certains détails firent leur apparition, une sorte de traumatisme, probablement, mais ces détails faisaient littéralement flipper la brunette.
Le livre qu'elle avait à lire pour le lycée avait 665 page, dont une en plus pour les remerciement, ce qui, en tout, faisait 666. Jusque là, rien de bizarre. Quelques jours plus tard, elle effectuait un calcul divers, et le résultat de celui-ci était 66,6. Même si Jill était dans le genre à craindre ce chiffre, elle ne paniquait pas plus que ça et continuait sa vie comme n'importe quelle adolescente.

Elle s'engageait dans une nouvelle relation, qui durait plusieurs mois. Cependant, un problème arrivait dans sa vie et elle tombait enceinte de cet homme qui, au départ, semblait assumer parfaitement. Décidé de garder ce petit bout de chou, son petit ami fini par la quitter au bout de cinq mois de grossesses, laissant Jill seule. Neuf mois plus tard, le six juin deux milles six exactement, une petite fille du nom de Jenna naquit. Jenna Francesci, nom d'origine de la jeune Jill. Et elle était folle de sa fille, bien qu'elle se trouvait jeune pour être mère. Seize ans, c'est très jeune, mais la mère de cette dernière se faisait une joie de l'aider à s'occuper de la petite Jenna. Depuis, elle n'entendit plus jamais parler de l'homme qui l'avait foutu en cloque.

V. sept five. open your eyes.

La jeune femme vivait simplement, s'occupant de sa fille comme elle le pouvait, bien que sa mère l'aidait toujours énormément. Et pourtant, les choses allaient en s'améliorant. Plus elle grandissait, plus elle était disponible pour elle, et elle prenait de plus en plus de responsabilité. Jenna était une petite fille chouchouté et adorée, et même si au début, elle avait beaucoup regretté le départ de son petit ami, elle ne regrettait plus du tout la naissance de sa fille qu'elle aimait plus que tout.
Lorsque Jill fini le lycée, elle commençait à vivre pour elle même, emménageant dans un petit appartement avec sa fille, dans Brisbane et elle vivait simplement, et paisiblement. Elle était âgée de dix huit ans, sa fille en avait deux. Pour subvenir aux besoins de sa fille, elle pouvait compter sur le soutient financier de ses parents, mais elle se mit à bosser en tant que serveuse, et c'est là que son chemin croisait celui de ce jeune musicien. Un côté un peu bad boy, terriblement séduisant. Immédiatement, ils craquèrent l'un sur l'autre et ils commencèrent à sortir un soir, histoire de faire connaissance. Jill ne cachait pas l'existence de sa fille, et aussi surprenant que cela pouvait lui paraitre, il le prit très bien, il était même enthousiaste à l'idée de rencontrer la petite de la jeune femme qui le faisait littéralement craquer. Et les rapports qu'il entretenait avec Jenna était des plus parfait.
Leur relation restait stable pendant quatre longues années qui se voulaient être parfaite. Au bout de deux ans, ils emménagèrent ensemble, et deux ans plus tard, il demandait à sa bien aimée de l'épouser. Elle acceptait évidemment, et la vie se voulait des plus délicates, calme. Ils vivaient à trois, Jill, sa fille et son fiancé, et ils étaient dans un petit confort des plus agréables. Deux ans après ses fiançailles, elle épousait enfin son cher prince, devenant alors Jill Warner.
Puis vint le moment d'inscrire sa fille à l'école. Remplissant alors les papiers, elle entrait sa date de naissance. 06.06.06. Six juin deux milles six. Immédiatement, ceci frappait la jeune brune qui reconnu les chiffres sataniques, comme si celui-ci refaisait surface dans sa vie.

VI. sept six. pray, again.

A ce moment là, les souvenirs douloureux de son adolescences revinrent, et la parano refit surface, la peur de devoir revivre ce cauchemars. Mais elle ne dit strictement rien. Et pourtant, les choses allaient de pire en pire. Sa plaque d'immatriculation qui se terminait par un joli 666. C'était pleins de petits détails comme ça qui refaisaient surface. Jill voyait le mal partout, et elle n'arrêtait pas de paniquer pour un rien. Elle avait toujours l'impression d'être observer, sa parano prenant le dessus, et devenant presque invivable.

VII. sept eight. you have to deal with it.

Devenant de plus en plus parano, et ne supportant plus les choses qui pouvaient éventuellement porter malheur, Jill devint atrocement étrange, invivable. C'était comme si Jill voyait le mal partout où elle allait, et le pire dans tout ça, c'est qu'elle n'y était pas vraiment pour grand chose. Elle voyait le chiffre satanique partout, elle paniquait dés qu'un courant d'air refaisait surface, si elle voyait un chat noir, elle partait en courant, elle ne pouvait plus passer sous un échafaudage, et toute ces choses ridicules qui faisaient que Jill devenait littéralement folle. Et tandis qu'elle continue de servir, et de vivre avec sa petite famille, son mari, neuro-chirurgiens, envisage sérieusement de la faire voir un psy. Cependant, les choses empirent, et Jill refuse de voir un psy, étant persuadé de ne pas être folle. Jill ne dort plus, est toujours sur ses gardes et ne cesse d'être paniqué dés que quelque chose de la vie normale se produit. Alors oui, Jill commence à frôler la folie. Et cette folie commence à faire faire à Jill des trucs délirant ... Le relation avec son mari commence à devenir houleuse, et pour cause, il est prêt à tout pour protéger la fille de Jill. Il serait même tenter de la faire interner. Seulement, Jill ne se laisse pas faire si facilement, car elle reste persuadé qu'une certaine malédiction trône au dessus de sa tête. Ce que Jill ne comprend pas, c'est qu'elle est simplement victime de sa peur, de son traumatisme. Et c'est dans sa tête, uniquement dans sa tête.